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La mule et le lion

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La mule et le lion

Une nuit, le lion avait très faim, mais comme les créatures du désert le savaient et craignaient de lui-même de loin, il ne pouvait pas trouver à manger. Alors il est allé rendre visite au jeune mule qui habitait près de la maison du fermier et quand il l’a vu, il a souri d’un ton neutre et lui a demandé : « Qu’est-ce que tu manges, ma belle Lii, pour te rendre si lisse et si grosse ? Je pense que ton maître te donne à manger de l’herbe fraîche et gros cochons jeunes. »

La mule a répondu : « Non, je suis grosse parce que je suis douce. Mes cheveux sont beaux parce que je ne me bats pas avec d’autres créatures. Mais pourquoi viens-tu ici, Sii ? As-tu faim ? Je crois que tu cherches de la nourriture. »

Le lion a dit : « Oh non, je n’ai pas faim. Je ne fais que me promener pour prendre de l’air frais. Et puis la nuit est très belle. La lune se bloque dans le ciel clair avec les étoiles et émet une lumière douce et je suis donc venu te rendre visite. Ne voudrais-tu pas faire une promenade avec moi ? Je vais t’emmener rendre visite à mon ami le cochon. Je ne vais jamais chez lui seul ; je prends toujours un ami avec moi. »

La mule a demandé, « Allons-nous aller à un autre endroit ? » « Oui, » a répondu le lion, « Je pense que nous irons rendre visite à un autre de mes amis qui vit non loin de là. »

Puis la mule a demandé à sa mère : « Me laisserez-vous aller avec Sii pour voir son ami ? »

« Qui est son ami ? » a demandé la mère.

« Le porc du fermier », a dit la mule.

« Je pense que ce n’est pas de tout mal si tu vas seulement là-bas », a dit la mère e la mule. « Mais vous ne devez aller nulle part ailleurs avec Sii. Le chasseur le cherche, j’entende, et vous devez faire attention. Ne lui faites pas entièrement confiance, car je crains qu’il va te tenter de te rendre ailleurs. Si je te laisse partir, tu dois rentrer à la maison avant minuit. La lune ne sera pas partie et tu verras pour trouver ton chemin. »

Alors le lion et la mule sont allés rendre visite au cochon qui vivait dans une maison dans la cour du fermier. Mais dès que le cochon a vu le lion, il a crié à haute voix à sa mère.

Le lion a dit : « Il a peur de moi. Je vais me cacher et tu peux entrer le premier. »

Quand le cochon a vu que la mule était seule, il a pensé que le lion était parti. Il a ouvert grand sa porte et a été très amical avec la mule en disant : « Entrez. »

Mais le lion a sauté de sa cachette et a attrapé le cochon alors qu’il se dirigeait vers la porte. Le cochon a appelé sa mère avec une grande peur. Et la mule a supplié le lion en disant : « Laissez la pauvre petite créature partir en liberté. »

Mais le lion a dit : « Non, en effet, j’ai beaucoup de cochons chez moi. Il vaut mieux qu’il aille avec moi. »

Ensuite, le lion a porté le cochon, tandis que la mule l’a suivi.

Bientôt, ils sont arrivés à l’endroit où un beau chien était couché sur du foin derrière un filet. Le lion ne semblait pas voir le filet, car il a laissé tomber le cochon et a tenté d’attraper le chien qui a crié fort pour avoir pitié.

Mais le lion a dit à la mule stupide : « Voyez à quel point le chien est grossier avec nous. Nous sommes venus lui rendre visite. Il fait un grand bruit et tente d’appeler le chasseur pour qu’il nous chasse. Je n’ai jamais été aussi insulté. Viens ici, Lii-Tsze, à la fois et aide-moi ! »

La mule se dirigea vers le lion et le filet est tombé et les a attrapés tous les deux. Au lever du soleil, le chasseur est venu trouver la mule et le lion dans son filet. La mule a supplié avec ferveur et a dit : « Chasseur, vous me connaissez moi et ma mère. Nous sommes vos amis et nous ne faisons pas de mal. Libèrez-moi, oh chasseur, libérez-moi ! »

Le chasseur a dit : « Non, je ne vous libèrerai pas. Vous êtes peut-être bon, mais vous êtes en mauvaise compagnie et vous devez prendre ce qu’il apporte. Je vous emmènerai avec le lion sur le marché et vous vendrai pour de l’argent. C’est mon droit. Je suis un chasseur. Si vous tombez dans mes filets, c’est votre affaire. Si je vous attrape, c’est mon affaire. »

* * *

(Signification) : La mauvaise compagnie est une chose dangereuse pour l’homme comme pour la bête.

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