Il était une fois un grand combat entre deux tribus d’Indiens. Il était si féroce que la rivière rougissait de sang, et les cris de guerre étaient si forts et si fâchés que les animaux de la forêt s’enfuyaient avec effroi. Les guerriers se sont battus toute la journée, et quand il a commencé à devenir sombre, tous les hommes d’un côté avaient été tués, sauf deux guerriers, dont l’un était connu comme Tortue. En ce temps-là, il n’y avait pas d’animaux tels que les tortues dans les étangs et les rivières, et personne ne savait pourquoi il était appelé par ce nom. Enfin l’ami de Tortue a été frappé par une flèche et est tombé par terre.
«Cédez-vous maintenant!» ont écrié les ennemis.
«Mon ami,» a dit Tortue, «êtes-vous mort?»
«Non,» a dit son ami.
«Alors je combattrai,» a dit Tortue, et il a crié: «Donnez à nouveau la vie aux guerriers que vous avez tués avec vos flèches méchantes, et alors je céderai, mais jamais auparavant. Allez, vous les lâches que vous êtes! Vous avez peur de moi, vous n’osez pas venir!»
Alors ses ennemis ont dit: «Nous tirerons tous nos flèches aussitôt, et l’un d’entre eux ne manquera pas de le tuer.» Ils se sont préparés à tirer, mais Tortue aussi s’était préparé. Il avait deux boucliers épais, et il mit un sur son dos et un sur sa poitrine. Alors il a appelé ses ennemis féroces, «Êtes-vous pas prêts? Venez, vous guerriers féroces, jetez vos flèches à travers ma poitrine si vous pouvez.»
Les guerriers ont tous tiré, mais pas une flèche a frappé Tortue, car les deux boucliers ont couvert sa poitrine et son dos, et chaque fois qu’une flèche a bourdonné par l’air, il a ttiré sa tête et ses bras entre les boucliers et donc il n’a pas été blessé. «Pourquoi ne me voulez pas?» il a crié. «Vous êtes en train de tirer sur la montagne, ou sur le soleil et sur la lune? De bons combattants vous êtes, en effet! Essayez à nouveau.»
Ses ennemis ont tiré une fois de plus, et cette fois une flèche a tué l’ami blessé alors qu’il était étendu sur le sol. Quand Tortue a crié, «Mon ami, êtes-vous vivant?» il n’y avait pas de réponse.
«Mon ami est mort,» a dit Turtle. «Je ne me battrai plus.»
«Il a cédé,» ont écrié ses ennemis.
«Il ne l’a pas fait,» a dit Tortue, et d’un grand saut il a sauté dans la rivière. Ses ennemis n’ ont pas osé sauter après lui.
«Ces longs bras nous tireraient au fond,» ils ont dit; «mais nous allons le regarder jusqu’à ce qu’il remonte, et alors nous serons sûrs de lui.»
Ils n’étaient pas si sûrs qu’ils le pensaient, car il n‘a pas monté, et tout ce qu’ils ont pu voir dans l’eau était une étrange créature différente de tout ce qui avait été là avant.
«Il a des bras et une tête,» a dit un.
«Et il les retire de la vue tout comme Tortue,» a dit un autre.
«Il a un bouclier sur le dos et un sur sa poitrine, comme Tortue les avait,» a dit le premier. Alors tous les guerriers ont été si impatients de regarder l’étrange animal qu’ils ne se sont plus souvenus du combat. Ils se sont massés jusqu’à la rive de la rivière.
«Ce n’est pas Tortue,» a écrié un.
«C’est Tortue,» a déclaré un autre.
«Il est tellement comme lui que je ne veux pas aller dans l’eau aussi longtemps qu’elle est en vue», a dit encore un autre.
«Mais si ce n’est pas Tortue, où est-il?» ont-ils tous demandé, et aucun des sages de leur tribu n‘a pu répondre.
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