- Objectif : cette étape nécessite l’analyse du tableau de bord pour s’assurer qu’il répond à tous les critères. Les critères sont largement divisés en forme et en fonction. Un tableau de bord bien formé présente des données attrayantes et faciles à comprendre. Un tableau de bord fonctionnel permet au décideur d’évaluer l’efficacité stratégique et opérationnelle
- Entrée : Prototype de tableau de bord
- Activités : Évaluer le prototype du tableau de bord
- Extrants : Prototype de tableau de bord acceptable
- Documentation : Évaluation du prototype de tableau de bord par rapport aux critères
Après avoir créé un rapport, l’étape suivante consiste à évaluer sa conception. Un tableau de bord peut être évalué selon deux principes :
Forme
Présenter les informations de manière attrayante et facilement compréhensible
- Dépasser les limites d’un seul écran
- Afficher des détails ou une précision excessifs
- Choisir une mesure déficiente
- Choisir des supports d’affichage inappropriés
- Introduire une variété sans signification
- Utiliser des supports d’affichage mal conçus
- Encodage inexact des données quantitatives
- Mal organiser les données
- Mettre en évidence les données importantes de manière inefficace ou pas du tout
- Encombrer le présentoir de décorations inutiles
- Mauvaise utilisation ou utilisation excessive de la couleur
- Concevoir un affichage visuel peu attrayant
- Fournir un contexte inadéquat pour les données
Fonction
La fonctionnalité permet à la prise de décision de répondre Quoi ?, Pourquoi ?, Comment ? et Et si?
Granularité
Défini comme étant la capacité d’un système à être décomposé en parties de plus en plus petites. Elle est mesurée par la mesure dans laquelle une entité plus grande est subdivisée. Par exemple, un dollar divisé en centimes a une granularité plus fine qu’un dollar divisé en quart, dimes ou nickels. Ainsi, un système grossier a des composants moins nombreux et plus gros qu’un système fin. De même, une description grossière d’un système concerne des sous-composants plus grands qu’une description fine, qui décrit des composants plus petits.
Explorer les données consiste à accéder aux informations d’une catégorie générale, puis à parcourir les données multidimensionnelles en passant d’un niveau de détail au suivant. Les niveaux d’exploration dépendent de la granularité des données. Le but ici est de répondre à la question quoi. Qu’est-il arrivé? Généralement univariée, ce type d’analyse relève du domaine des statistiques sommaires.
Analyse
Cherche à répondre à la question pourquoi. Nous recherchons un facteur (variable indépendante) pour expliquer l’autre (variable dépendante). Supposons que la partie ait été fermée de manière inattendue pendant deux jours en raison d’un tremblement de terre et de la nécessité d’inspecter tous les manèges. Nous pourrions émettre l’hypothèse que la perte de deux jours était le coupable. Développer des hypothèses et les tester permet au décideur de répondre à la question pourquoi.
Comparaison
La comparaison est l’acte de trancher et de découper les données afin de déterminer comment la variable indépendante a causé la variable dépendante.
Simulation
Si nous savons comment la variable indépendante a causé la variable dépendante, nous pouvons modéliser comment les changements dans une ou plusieurs variables influencent notre variable dépendante.
N’oubliez pas que les rapports fournissent des détails sur les KPI du tableau de bord ou vérifient les relations, en particulier celles décrites dans la carte des liens de causalité. Le système de reporting permet ainsi au décideur soit de suivre la performance (efficacité opérationnelle), soit d’évaluer le positionnement et la différenciation (efficacité de la stratégie). Cette section analyse l’évaluation d’un cadre sous l’angle de l’efficacité opérationnelle et stratégique conjointe.
Le suivi des KPI détermine si l’entreprise atteint l’efficacité opérationnelle. En termes simples, il se concentre sur l’utilisation efficace des intrants.
Analyser l’efficacité opérationnelle et stratégique conjointe
Évaluer un cadre consiste en fait à évaluer sa capacité à fournir au décideur l’intelligence nécessaire pour analyser l’efficacité opérationnelle (faire les choses correctement) et déterminer si l’entreprise s’engage dans les bonnes activités (faire les bonnes choses). Ceci est basé sur l’hypothèse que l’efficacité opérationnelle est nécessaire mais généralement pas suffisante pour une rentabilité durable.
Alors que les entreprises doivent être efficaces sur le plan opérationnel, la stratégie concurrentielle consiste à être différente. Les entreprises doivent choisir différents ensembles d’activités pour offrir un mélange unique de valeurs. L’efficacité opérationnelle ne génère de la rentabilité que si elle réalise les activités qui différencieront l’entreprise de ses concurrents. Si les activités sont l’unité de base de l’avantage concurrentiel, alors les bonnes activités sont la base de la rentabilité.
L’évaluation du cadre consiste donc à déterminer si l’entreprise s’engage dans les bonnes activités. Si l’efficacité opérationnelle n’est pas synonyme de rentabilité, l’entreprise doit repenser sa stratégie. Cependant, étant donné que l’efficacité opérationnelle est une condition nécessaire mais non suffisante de la rentabilité.
(Comprend des textes traduits et adaptés de Wikibooks)
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